Front nord

Cette première journée de l’année 1941 est relativement calme. Le seul évènement notable est un aller – retour vers l’Égypte (Héliopolis) par le Flight Sergent George M. Keith du No.47 (RAF) Squadron afin de récupérer un Vickers Wellesley supplémentaire afin de renforcer la dotation des No.47 (RAF) Squadron.[1]

Front sud

L’activité est aussi très discrète au sud, même si le rédacteur du journal de marche du No.2 (SAAF) Squadron ne peut s’empêcher de s’exclamer, en faisant référence aux festivités de la nouvelle année : « Quelle nuit !!!! ».[2]

Ainsi, la SAAF se limite à envoyer un Junkers Ju.86 du No.12 (SAAF) Squadron pour une patrouille maritime, depuis Mombasa.[3]

Par ailleurs, un message de message entre le Général Alan G. Cunningham et Pierre van Ryneveld[4] permet d’appréhender la situation assez catastrophique du No.60 (SAAF) Squadron, dont les trois appareils (deux Avro Anson et un British Aircraft B.A.IV Double Eagle) sont signalés comme indisponibles, voire bons pour la ferraille.

En outre, un second échange, cette fois-ci entre Pierre van Ryneveld et le Air Chief Marshal Sir Arthur Longmore[5] illustre la faiblesse des moyens disponibles. Ainsi, à la suite d’une demande pour obtenir quelques bombardiers récents afin parfaire l’entraînement des équipages en Afrique du Sud, la RAF indique ne pouvoir livrer au mieux qu’un Vickers Wellesley et deux Gloster Gauntlett dont les instruments, ne sont pas fonctionnels… Il est précisé que la demande est telle qu’en l’état des choses :

« tous les appareils présents sur secteur le du Moyen-Orient doivent absolument être réparés tant que les carcasses peuvent ressembler à un avion ».