18 Novembre 1940

18 Novembre 1940

Front Nord

Le Flying Officer Stephen P. Bartlett quitte le No.94 (RAF) Squadron à cette date[1] pour rejoindre le No.112 (RAF) Squadron en Égypte où il sert probablement jusqu’en janvier 1941[2]. Si la suite ultérieure de sa carrière n’est pas connue au moment de l’écriture, il termine la guerre avec le grade temporaire de Squadon Leader[3] et rejoint la RAF Volunteer Reserve jusqu’en octobre 1955[4].

 

Front Sud

Après des débuts compliqués, la situation du No.1 (SAAF) Survey Flight s’améliore lentement. L’unité est redésignée No.60 (SAAF) Squadron au 1er novembre et reçoit deux Avro Anson entre septembre et octobre (n°1114 – R3317 et n°1127 – N9976), tandis que le dernier Airspeed Envoys (n° 251 – c/n 50) est renvoyé en Afrique du Sud.[5] L’activité aérienne demeure, cependant, des plus réduites, car l’autonomie de vol des Avro Anson reste limitée. Cette situation pose un problème sérieux pour le Brigadier Hector C. Daniel (Senior SAAF Officer East Africa), notamment en vue de la future offensive en Somalie.

Le hasard fait que la SAAF se retrouve avec trois Glenn-Martin Maryland en stock (provenant initialement des commandes françaises récupérées par les Britanniques). Ces premiers appareils sont envoyés au Kenya afin de former le No.14 (SAAF) Squadron.[6]

Une partie du personnel du No.12 (SAAF) Squadron est alors envoyée sur le terrain de Nakuru afin de suivre une conversion sur le nouveau type d’appareil : Major Charles E. Martin[7], Lieutenant Miles Barnby, B. Brian, Owen Glynn Davies, H.A. Launder, F.W.J. Maxwell, John N. Robbs et R. Tennant.

À la mi-novembre, le Brigadier Hector C. Daniel reçoit l’instruction d’organiser une reconnaissance photographique au-dessus du port de Mogadiscio. Face à la crainte de la vulnérabilité des Junkers Ju.86 et Fairey Battle face à la chasse italienne présente sur place, décision est prise d’envoyer, le 18 novembre, l’un des Glenn-Martin Maryland. L’identité de l’appareil et de l’équipage n’est cependant pas précisée dans la documentation sud-africaine.[8]

[1] No.94 (RAF) Squadron : Operations Record Book (Form 540 and Form 541). Kew : TNA, AIR 27/755.

[2] Shark Squadron : RAF 112 Sqn Tribute Website : http://raf-112-squadron.org/nominal_roll.html

[3] London Gazette, 24 August 1945 : https://www.thegazette.co.uk/London/issue/37240/supplement/4333

[4] London Gazette, 13 december 1955 : https://www.thegazette.co.uk/London/issue/40653/supplement/7014

[5] MCLEAN, Steven. Squadrons of the South African Air Force and their aircraft (1920 – 2005). Cape Town : [s.n.], 2005. p.381.

[6] L’unité connaîtra une organisation compliquée puisqu’une partie de l’effectif, dont le chef d’escadrille, sera rapidement appelé à Pretoria pour l’entraînement, tandis qu’un Flight demeure en Afrique de l’Est. Dans tous les cas, le No.14 (SAAF) Squadron sera rapidement (mai 1941) renommé en No.24 (SAAF) Squadron pour éviter toute confusion avec le No.14 (RAF) Squadron opérant sur le même théâtre d’opérations.

[7] Remplacé par le Major J.M.B. Botes à la tête du No.12 (SAAF) Squadron

[8] BROWN, James Ambrose. A Gathering of Eagles : The campaigns of the South African Air Force in Italian East Africa (1940 – 1941). Cape Town : Purnell and Sons, 1970. p.95 ; MCLEAN, Steven. Squadrons of the South African Air Force and their aircraft (1920 – 2005). Cape Town : [s.n.], 2005. p.131, 148 et 232 ; November – Narrative Norther Operations SAAF. Kew : TNA, AIR/54/8.

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